15 Aug

PYRENE 15 AOÛT

Publié par Hélène Py

PYRENE "15 Août" Fusain sur toile 200x200 cm

PYRENE 15 Août Ascension

Comment la Vierge Marie va-t-elle pouvoir monter au ciel aujourd’hui puisqu’il pleut ? Yan me dit qu’elle va s’accrocher aux nuages. Elle va s’accrocher aux nuages, c’est ça et moi aux branches. Et si nous nous agrippions ensemble en faisant corps sur la tyrolienne? Nous avons le choix. L’accrobranche de "Séquoia Vertigo" ou le "Crapahut" de Fontestorbes. Une autre source des Pyrénées, une intermittente du spectacle où la Vierge se sentirait tel un poisson dans l’eau, comme à Lourdes. Je ne voudrais pas être trop lourde en ce jour de lévitation mais prenons l’exemple d’une artiste morte qui aurait écrit et peint et qui aurait percé une ou plusieurs dents au cours de sa vie ; deux alternatives fort agréables s’offriraient à elle : Pendant qu’elle découvrirait l’au-delà dont elle aurait tant rêvé, les gens d’en bas la découvriraient enfin à leur tour. Ils choisiraient ses livres dans les rayons ou dans les cimaises numériques, plongeraient dans son âme qui elle s’en tamponnerait le coquillard puisqu’elle serait désormais à des années lumières d’eux. D’autres, contempleraient le reflet de cette âme dans les musées. L’une des toiles restée longtemps ensevelie et oubliée dans son atelier, rayonnerait dans une immense salle immaculée du MOMA devant laquelle 50 000 visiteurs se presseraient en se prosternant chaque jour. Sauf le mardi ? Ah mais tiens, justement je suis le portrait craché pffffttt de cette artiste vierge (mon signe astral) qui se la pète en montant au ciel fastoch une ou plusieurs fois par jour. Par contre, m’étant toujours sentie coupée en deux comme la diatomée, je viens de tomber sur ce texte du jour qui me sied, me scie et suit, écrit par Mâkhi Xenakis lors d’un symposium sur la grande peintre Joan Mitchell. Je me retrouve dans ces artistes femmes et mères qu’elle évoque en parlant de ses amies Joan Mitchell et Louise Bourgeois, ma vraie famille.

Texte de la conférence de Mâkhi Xenakis donnée à la Nouvelle Orléans lors d'un symposium sur Joan Mitchell

"IL y est question de création, d'exile, de maternité ... aussi de Louise Bourgeois et ... de père...." M.X. J'aimerais d'abord vous remercier pour ce grand honneur que vous me faites en m'invitant

http://editionsdesfemmes.blogspirit.com/archive/2010/04/20/4e7160d38f55b59b97c81e10cf94be4d.html

PYRENE "Diatomée II"

Mes diatomées une façon d'associer la figuration et l'abstraction afin qu'elles ne se battent plus comme des chiennes en aboyant dans mon dos que: de passer de l'une à l'autre c'est foutraque et donne l'impression que je n'ai pas de style. Y'en a marre de leurs disputes !

En parlant d'âme ! Un livre et une vidéo:

La preuve par l'âme : Un polytechnicien démontre notre immortalité - François de Witt

Elle vient d'ailleurs, elle est porteuse d'un beau projet, nous ne le réalisons pas toujours. Mais nous avons toujours une seconde chance, et une énième, car nous sommes immortels. Une conviction ?

https://www.youtube.com/watch?t=165&v=DrpBPjkYgo8

L'âme aime la lumière, la nature, la musique.... L'âme aime aimer.

François De Witt commence son discours par la fin de mon roman "Joif ou Avanie à La Havane"; oui, notre âme précède notre corps, elle vient sur terre avec un projet, un projet d'amour inconditionnel... Heureux les "purs", eux seuls peuvent comprendre tout cela. Il y en a qui diraient (et j'en connais des tonnes...), les "simples d'esprit".

Moi aussi je suis platonicienne !